Tu découvres quelque chose que tu aimes.
Tu vibres. Tu t’embarques. Tu te sens vivant.
Et très vite, une petite voix débarque :
“Et si j’en faisais un projet ?”
“Est-ce que je pourrais le monétiser ?”
“Ça marcherait sur Instagram ?”
Cette voix, on la connaît bien.
C’est celle de l’époque.
Celle qui nous fait croire que tout doit être utile, optimisé, rentable.
Celle qui transforme le plaisir en stratégie.
Mais tu sais quoi ?
Tout ce que tu aimes n’a pas besoin de devenir une entreprise.
Tu as le droit de faire les choses pour rien, juste parce que ça te nourrit.
Parce que ça te calme.
Parce que ça t’ouvre.
Parce que ça te reconnecte à toi.
Peindre. Écrire. Danser. Filmer. Jardiner.
Tu n’es pas obligé d’en faire un business.
Tu peux simplement le vivre.
Et si, un jour, l’envie de le partager vient… alors tu trouveras peut-être un moyen de l’incarner différemment.
Mais laisse-toi le temps.
Fais les choses sans pression, sans modèle économique, sans “personal branding” derrière.
Reviens à l’innocence de l’acte créatif.
La créativité, c’est un souffle.
Et le souffle, si tu l’enfermes trop tôt dans une boîte à outils, il s’épuise.
Alors explore. Joue. Doute. Reviens.
Et si un jour tu sens que tu es prêt à l’ouvrir au monde, tu le feras avec une solidité intérieure.
Pas parce qu’il faut, mais parce que c’est juste.
Tu as le droit d’aimer quelque chose et de ne pas savoir quoi en faire.
Tu as le droit de garder des choses juste pour toi.
Ce n’est pas une perte de temps.
C’est un ancrage.
Fais les choses que tu aimes.
Et laisse la vie te montrer, plus tard, ce que tu peux en faire.